La compensation carbone est souvent présentée comme la solution à la crise écologique actuelle. Il s’agit de financer des projets aidant à capter les émissions de CO2 afin d’annuler ses propres émissions. Pour certains, il s’agit d’une bonne idée, mais pour d’autres, il s’agit de greenwashing. Aux grands maux, les grands remèdes ! Nous devons tous évoluer afin de pouvoir contrer la crise climatique.
La compensation carbone est un phénomène qui est apparu depuis la prise de conscience sur l’état de notre planète et la nécessité qu’a l’humanité aujourd’hui de changer son mode de vie et de production afin de pouvoir conserver des conditions de vie soutenables à long terme. La compensation carbone s’inscrit donc dans une démarche de développement durable.
Connaissez-vous l'empreinte carbone de votre argent ?
L'argent sur votre compte bancaire pollue, et même énormément. Découvrez son impact et les moyens d'action en simulant son empreinte carbone.
Elle consiste à financer le développement de projets qui ont pour but la séquestration des gaz à effet de serre, notamment du CO2 afin de compenser ses propres émissions. La compensation carbone serait l’une des solutions pour répondre au changement climatique actuel, en atteignant la neutralité carbone.
Bon à savoir
La neutralité carbone est atteinte dans une zone géographique quand les émissions de CO2 sont compensées par les extractions réalisées par l’homme ou naturellement, par l’absorption naturelle des puits de carbone, comme les forêts ou les océans. La biomasse permet également d'absorber du CO2. L’enjeu est donc de conserver et de favoriser le développement de ces puits de carbone pour qu’ils conservent leur action nécessaire aujourd’hui.
La compensation carbone permet de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre émises par l’humanité. En compensant des émissions, on laisse la capacité et le temps à la Terre d’absorber naturellement les émissions passées.
Il existe des règles concernant les projets qui peuvent être considérées comme relevant de la compensation carbone, comme le registre Gold Standard. Le registre Gold Standard a été créé en 2003 par le World Wide Fund for Nature (WWF). Ce registre est tenu par la Gold Standard Foundation et apporte des marques de certification sur les projets concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La fondation participe donc à la certification et à l’accompagnement des projets. Par exemple, ils ont accompagné le développement d’éoliennes en Inde. Le développement des projets de compensation est donc soumis à des codes qu’il est nécessaire de respecter afin d’avoir un réel changement.
Cependant, la compensation carbone peut être vu par certains comme étant du greenwashing, et nous allons voir pourquoi.
Pour rappel : le greenwashing ou l’éco-blanchiment consiste pour une marque à diffuser une image d’elle qui se veut plus écologique que ce que pourrait l’indiquer ses activités. Elle se présenterait comme étant responsable alors qu’elle ne l’est pas du tout.
Tout d’abord, la compensation n’est pas la réduction des émissions et c’est ce dont nous avons besoin à l’heure actuelle. En effet, le fait de compenser des émissions signifie que la personne va donner des moyens à des projets qui ont feront réduire les émissions de carbone, mais le bilan carbone de la personne ne s’améliore pas. Or, le GIEC est clair, pour pouvoir respecter les Accords de Paris, il faut que l’humanité réduise ses émissions de CO2.
Cela peut même avoir des effets encore plus négatifs avec un phénomène de bonne conscience. En se disant que l’on peut compenser ses émissions de CO2, certaines personnes peuvent être incitées à polluer encore plus : “Je peux prendre l’avion une fois de plus, car de toute façon, je donne de l’argent à une association qui compense mon émission de CO2”. La compensation carbone est donc contre-productive et ne permet pas du tout de résoudre le problème écologique actuel.
De plus, il faut faire attention aux projets qui sont financés avec les fonds de la compensation carbone. Nous avons développé un exemple très répandu de projet qui se dit de compensation carbone mais qui ne l’est que très peu : planter des arbres. Beaucoup d'entreprises (notamment des compagnies aériennes), dans leur stratégie RSE, proposent de planter des arbres pour compenser l’impact écologique de leur activité.
Cela s’appelle le treewashing et c’est un parfait exemple de mauvaise compensation carbone. Les arbres ont besoin d’énormément de temps pour grandir et ils émettent plus de CO2 qu’ils n’en absorbent dans les premières années de leur vie, l’impact négatif est donc double !
Nous allons ici développer un exemple plus concret de compensation carbone qui peut fonctionner et qui a été mis en place en France, en Europe et dans d’autres pays du monde depuis quelques années : le marché des quotas d’émission.
Agissez aujourd'hui pour la Planète
Ouvrez votre compte helios et réduisez votre empreinte bancaire par 6 en 10 minutes seulement!
Ce marché fonctionne comme tout marché : avec une offre et une demande. Ici, la “marchandise” vendue est un droit à émettre une certaine quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ces droits sont créés par les Etats (les Etats membres pour l’Union Européenne), et ils sont ensuite imposés aux entreprises. Ces entreprises se voient donc accorder une certaine quantité à respecter.
En cas de non-respect de ces normes, l’entreprise encourt une amende, plus le rachat obligatoire de droits sur le marché des quotas d’émissions. L’amende et le marché permettent aux Etats d'accélérer la transition énergétique en utilisant les sommes récoltées pour les projets en lien pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Cependant, la plus grosse limite de ce marché reste le prix de la tonne de CO2 qui est trop faible pour avoir un réel effet sur la stratégie RSE des entreprises et les forcer à changer leur comportement.
💡Bon à savoir
Ce système de marché des quotas d’émissions n’est pas présent qu’en France, et ne porte pas que sur le carbone non plus ! Les Etats-Unis ont mis en place un marché similaire pour le soufre depuis plusieurs années.
Ainsi, afin de pouvoir conserver des conditions de vie acceptables sur Terre et limiter les impacts du réchauffement climatique pour notre génération et les générations futures, il faut des actions plus fortes et plus concrètes de la part de tous !
Nous pouvons tous agir à notre échelle pour limiter notre impact sur l’environnement :
On peut jouer sur notre alimentation : passer au bio, favoriser les circuits courts, le végétarisme et/ou le véganisme.
Limiter ses déplacements en avion et opter pour des transports moins polluants (le train, la mobilité douce…)
Favoriser la consommation de seconde main et d’articles éco-responsables et éco-conçu
Prendre conscience de l'empreinte carbone de son argent et changer pour une banque écologique
Sources :
Foresteam : “CO2e/CO2eq : qu’est-ce que c’est ?”
Ministère de la Transition écologique : “L’empreinte carbone de la France de 1995 à 2021”
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.
Étape 1
Inscription en 8 minutes
Ouvrez votre compte directement dans notre app mobile
Étape 2
Confirmez votre identité
Filmez-vous et votre pièce d’identité européenne en cours de validité.
Étape 3
Votre compte est validé
Vous pouvez utiliser votre RIB et votre carte virtuelle immédiatement.
Étape 4
Carte envoyée gratuitement
Votre carte en bois ou plastique recyclé arrivera chez vous sous 10 jours ouvrés.